• Répartition des réponses

• Analyse des réponses
• Synthèse des lieux dangereux 
  
  1 - Sortie et entrée principale de l'école Claude Chappe
  2 - Rue Claude Chappe (trottoir près du chemin blanc)              
  3 - Rue de la Fourbisserie             
  4 - Rue de la Haute Chevalerie         
  5 - Rue des Perriers
  6 - Avenue du Général de Gaulle           
  7 - Allée de la Volière          
  8 - Sortie du Chemin Blanc avec l'Allée JB Carpeau
  9 - Intersection entre la Rue de la Fontaine Blanche et le Chemin Blanc
  10 - Rue de la Fontaine Blanche
  11 - Lotissement du Clos Robert
  12 - Rue Guillaume Louis
  13 - Rue de la Ferranderie        
  14 - Place Gabrielle d'Estrées
  15 - Place Georges Sand et croisement entre la rue de la Fontaine Blanche et l'allée de la Volière .
  
  

•  Conclusion
  

 Exactement 73 questionnaires ont été recueillis. Les parents exclusivement automobilistes ont peu répondu au questionnaire. Quelques uns ont répondu mais ont indiqué ne pas laisser leurs enfants se rendre à l’école compte tenu de la dangerosité du trajet domicile-école.

Tableau 1 - répartition par classes

Analyse des  réponses

Les questionnaires ont été analysés en dénombrant les situations dangereuses exprimées par les parents et en notant systématiquement les commentaires proposés.

Le décompte des situations (Cf. Tableau 2) permet de relever des situations prioritaires dans la mesure où elles sont souvent signalées. Toutefois, une situation faiblement citée ne signifie pas qu’il s’agisse d’un aspect à négliger. Un carrefour peut avoir été repéré une seule fois car seulement une famille, située en limite de quartier, y est confrontée, mais sa dangerosité peut-être élevée.

Comme on pouvait s’y attendre, une partie des problèmes signalés se situent sur les axes structurants du quartier et les plus empruntés par les voitures : Avenue du général de Gaulle, Rue de la Fontaine Blanche, Rue des Perriers, Rue de la Haute Chevalerie. Deux autres situations en lien avec l’importance du passage piéton sont aussi parmi les plus citées : le virage en épingle à cheveux de la rue Claude Chappe avant l’entrée sur le Chemin blanc, et à l’autre bout, quand ce chemin débouche sur la rue J.B. Carpeaux.

Outre le dénombrement présenté ci-dessous dans le tableau, la vitesse excessive des voitures dans les quartiers est souvent signalée par les parents comme facteur aggravant. Par exemple, la vitesse dans le lotissement de la Fontaine Blanche est censée être limitée à 30 Km/heure. Cette information devrait être portée à la connaissance des usagers de la route, pour qu’on ait plus de chance qu’elle soit respectée.

Tableau 2 : Synthèse des lieux dangereux
par les parents et nombre de citations

Exposé des principaux endroits dangereux
signalés par les familles

Les parents d'élèves qui le souhaitaient ont expliqué pourquoi certains lieux fréquentés par leurs enfants étaient dangereux. Nous en avons ici fait la synthèse, en regroupant si possible les points de vue en fonction de leur proximité géographique. Pour davantage de détails, il conviendra de se référer aux questionnaires.

• 1 - Sortie et entrée principale de l'école Claude Chappe
  Si la sortie de l'école est nettement plus sécurisante depuis la circulation à sens unique, le trottoir d'accès reste insuffisamment large, notamment devant le relais Cajou où il est étroit et en forte pente. L'usage des poussettes est alors problématique.
   
• 2 - Rue Claude Chappe (trottoir près du chemin blanc)   
  C'est le problème le plus signalé par les parents. Cette " épingle à cheveux " de la rue Claude Chappe est dangereuse du fait des courbes, de la vitesse parfois excessive des voitures (qui montent la rue A. Bourdelle), et de la largeur insuffisante du trottoir reliant les deux " morceaux " du Chemin Blanc. Le danger s'accroît lorsque des voitures stationnent sur ce trottoir, obligeant les enfants à passer sur la route. L'utilisation de la bicyclette par les enfants (qui va croissante) rend ce secteur particulièrement dangereux. Ne pouvant se maintenir sur le trottoir, soit les enfants prennent la rue en sens inverse, soit ils coupent la rue C. Chappe vers le Chemin Blanc, en oubliant (assez souvent !) de regarder à droite !

A cet endroit, rue Claude Chappe, le stationnement des voitures sur le trottoir contraint les piétons
à passer sur la route (sur cette photo, seulement une voiture en stationnement).
Les enfants cyclistes empruntent également ce trottoir (trop étroit) en contresens
à la circulation lorsqu'ils quittent l'école. Ils " débordent " souvent sur la chaussée.

• 3 - Rue de la Fourbisserie   
  Entre la rue des Perriers et les nouveaux ralentisseurs, la vitesse des voitures reste excessive. Le trottoir est trop étroit. Les intersections de la rue avec l'Allée des Sapins et l'Allée de la Basse Chevalerie ne sont pas sécurisées du fait de l'absence de passage protégé.

 Photo gauche : Manque passages protégés entre la rue de la Fourbisserie et les rues Dufy, Des Sapins, de la Basse Chevalerie. Photo droite : exemple de  marquage en voie d'effacement (rond-point de la Fourbuisserie)

• 4 - Rue de la Haute Chevalerie    
  Le passage à vive allure des voitures dans les deux sens est signalé par les parents. La présence du bus qui " frôle " les enfants-piétons provoque un sentiment d'insécurité.
  Il n'y a qu'un seul trottoir dans cette rue et deux poussettes ne se croisent pas facilement.

• 5 - Rue des Perriers
  Dans ce quartier, c'est d'abord la vitesse excessive dans la rue des Perriers qui est mentionnée, notamment au niveau de la rue de la Haute Chevalerie, carrefour le plus emprunté par les enfants. Des ralentisseurs avant les passages protégés pourraient atténuer la vitesse des voitures qui arrivent dans les deux sens. Il n'y a pas de panneau indiquant un passage fréquent d'enfants.
  En outre, le carrefour rue des Perriers / Rue de la Haute Chevalerie est dangereux car les voitures sont masquées par un mur pour les enfants qui descendent la rue de la Haute Chevalerie et qui la traversent en bas.
  Une piste cyclable dans la rue des Perriers pourrait être créée avec un marquage au sol.

• 6 - Avenue du Général de Gaulle   
  La vitesse excessive des voitures dans cette avenue est largement mentionnée par les parents. Présentant des courbes, c'est une avenue dangereuse à traverser, même lorsqu'il existe des passages protégés. Mais il manque aussi des passages protégés, à l'intersection avec la rue de la Fontaine Blanche sur la partie du carrefour opposée à l'arrêt de bus.
  La contre-allée piétonne n'est pas toujours facile à pratiquer car les haies sont mal taillées à de nombreux endroits. Concernant la circulation à bicyclette sur cette voie, Il conviendrait de définir son usage pour les cyclistes. S'il s'agit d'une voie douce à partager entre piétons et vélos, il manque une signalétique au sol (ou des panneaux) le précisant.
  
  
• 7 - Allée de la Volière   
  Dans cette rue, il n'y a pas de trottoir et plusieurs courbes (même situation dans la ruelle du Château). Les enfants ne peuvent pas être en sécurité dans ces conditions. A l'intersection de cette rue avec l'avenue du Général de Gaulle, il manque un passage protégé.

• 8 - Sortie du Chemin Blanc avec l'Allée JB Carpeau
  Cet endroit est - avec le suivant - l'un des plus souvent signalés par les parents. Il manque un trottoir à gauche (seul accès pour les enfants se dirigeant vers la Fontaine Blanche) et un passage protégé à droite pour ceux allant vers le lotissement du Clos Robert. L'emplacement du passage protégé doit s'accompagner d'une autre signalisation car la rue Carpeaux est à 90° à cet endroit.

 Cette photo montre un piéton sur la chaussée à contresens de la circulation. Au fond, au milieu du carrefour,
une maman à vélo et sa fille à côté traversent sans aucune protection (voir aussi photos suivantes).
Le piéton sortant du Chemin Blanc n'a aucune protection pour rejoindre le côté droit comme le côté gauche de la rue.

• 9 - Intersection entre la Rue de la Fontaine Blanche et le Chemin Blanc
  Les piétons n'ont aucune possibilité de franchissement de ce carrefour. Il manque 2 à 4 passages protégés. Les " céder le passage " qui visent certes à réduire la vitesse sont en pratique discutables, car ils ne sont pas systématiquement respectés et la visibilité est impossible à l'endroit qui matérialise l'éventuel arrêt.
  A partir de ce carrefour, il n'y a pas de trottoir pour rejoindre l'avenue du Général de Gaulle. Les piétons doivent donc traverser au milieu du carrefour sans aucune protection (choix impératif pour les enfants voulant poursuivre vers la partie ouest du Chemin Blanc) ou marcher sur une herbe boueuse ou humide selon les saisons.

 Intersection entre la partie routière du Chemin Blanc et la rue de la Fontaine Blanche.
Comment traverser ? Comment rejoindre le seul trottoir permettant de rejoindre l'avenue du Général de Gaulle.

 Quelques pistes de réflexion pour l'aménagement des intersections
entre le Chemin Blanc et les rues Carpeau et de La Fontaine Blanche

• 10 - Rue de la Fontaine Blanche
  Dans cette rue très fréquentée par les voitures, il manque de nombreux passages protégés : avec la Rue Christophe Colomb, la Rue Saint-Exupéry, le Passage de l'Echelle, l'Allée de la Volière.
  Avec la Rue Lindbergh, les passages sont en voie d'effacement. L'intersection de la Rue de la Fontaine Blanche avec le Passage Marie Noël est dangereuse car il n'y a pas de trottoir et la courbe rend la visibilité faible.

 Intersection de la rue de la Fontaine Blanche avec la rue C. Colomb (photo gauche) et
l'allée Saint-Exupéry (photo droite). Cette dernière étant prioritaire à la sortie sur
la rue de la Fontaine Blanche, l'arrêt des voitures avant la " bande " où les enfants
sont susceptibles de traverser n'est pas garanti.

Intersection Passage Marie Noël avec la rue de la Fontaine Blanche.
Pas de trottoir + courbe + végétation qui masque leur présence. Où les enfants doivent-ils circuler ?

• 11 - Dans le lotissement du Clos Robert, il manque aussi des passages protégés, comme par exemple à l'intersection de la Rue Ader avec la Rue Louis Blériot, pourtant particulièrement large à traverser.

• 12 - Rue Guillaume Louis
  Plusieurs problèmes ont été signalés dans la partie nord de cette rue. Il est souhaitable de pouvoir les régler à l'occasion de son élargissement : pas de trottoir et pas de passage piéton aux abords de la rue Bretonneau, pas de piste cyclable.

•  13 - Rue de la Ferranderie   
  Dans cette rue, le trafic des voitures est en augmentation et la circulation parfois excessive. Il n'y a qu'un seul trottoir, d'où l'obligation de traverser pour les enfants à un endroit non protégé !
  La création du gymnase n'a pas été accompagnée d'un passage protégé sécurisant son accès depuis la contre-allée piétonne de la dernière section de la rue de la Ferranderie.

• 14 - Place Gabrielle d'Estrées
  Place Gabrielle d'Estrées, il n'y a pas de passages protégés. L'absence partielle de trottoir et la présence de l'îlot central rendent difficile le choix de l'endroit " idéal " pour traverser.
  
  

  Place Gabrielle d'Estrées Exemple de haie insuffisamment taillée.
Si deux ou trois enfants marchent ensemble, la probabilité que l'un d'entre eux
soit sur la chaussée (en courbe) est loin d'être nulle.

• 15 - Place Georges Sand et croisement entre la rue de la Fontaine Blanche et l'allée de la Volière.
  Place Georges Sand, la vitesse des voitures est excessive ; le respect du rond point n'est pas la règle.

Pas de passage protégé Pas de trottoir et des voitures qui n'essaient pas de contourner le " rond poind "

Conclusion

Il ressort de l'analyse de ces questionnaires qu'un certain nombre de dangers pourraient facilement être réduits, à coût faible, en créant des passages protégés pour piétons là où ils font défaut.
D'autres situations nécessitent un traitement plus réfléchi. Ainsi, l'absence de trottoirs dans de nombreuses rues du lotissement de la Fontaine Blanche augmente la dangerosité des trajets scolaires. Pour agir positivement sur ces problèmes, il conviendrait d'implanter des infrastructures " contraignantes " pour les automobilistes (ralentisseurs, panneaux, rétrécissement des voies, etc.) afin de limiter la vitesse.
Même si ces travaux sont plus onéreux, ils apparaissent nécessaires car il est plus que souhaitable que les enfants puissent se déplacer sur le trajet domicile-école avec le maximum de sécurité.

Les parents d'élèves élus de Claude Chappe
APIC et FCPE.