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Circulaire académique de rentrée 2010 PDF Imprimer Envoyer
27-08-2010

La présente circulaire s’inscrit dans le cadre des priorités nationales présentées dans la circulaire nationale de rentrée publiée au BO n°11 du 18 mars 2010. Elle précise les axes de travail pour l’année scolaire 2010-2011 en tenant compte des spécificités de l’académie d’Orléans-Tours. Elle s’appuie sur le "bilan à trois ans du projet académique", les préconisations formulées par les comités opérationnels de programmes (COP) et les observations émises par les corps d’inspection dans le cadre du programme de travail académique (PTA).



1. S’assurer de la maîtrise des fondamentaux


La réussite des élèves repose sur la maîtrise des savoirs fondamentaux et des compétences de base. Cette acquisition débute dès l’entrée à l’école.

> Dans le 1er degré


La maîtrise du langage constitue une exigence première pour éviter que les enfants ne rencontrent des difficultés qui handicaperont toute leur scolarité. Cette priorité, inscrite au PTA a donné lieu à la production de supports qui sont mis à la disposition des équipes sur les sites départementaux et académiques. On y trouvera, en particulier, un outil commun d’évaluation de la maîtrise de la langue, élaboré à partir des évaluations nationales.

Pour prévenir les apprentissages trop fragiles, les actions relatives à la prévention de l’illettrisme seront coordonnées au niveau académique par Madame Françoise Favreau, IA-DSDEN de l’Indre. Des assises départementales sont programmées pour le premier trimestre de l’année scolaire 2010.

La mise en œuvre des programmes de 2008 ainsi que l’approche par compétences sont désormais inscrites dans les pratiques des enseignants. Il conviendra de conforter ces avancées de façon à ce que la validation des acquis aux paliers 1 et 2 puisse constituer un appui réel sur lesquels s’adossera la validation du palier 3 au collège. La notion de parcours de l’élève doit devenir une réalité pour éviter les redondances ou l’absence de continuité dans les enseignements. A titre d’exemple, la validation du niveau A1 en langues devra constituer une information prise en compte par les professeurs de langues de 6ème en s’appuyant sur le livret de compétences élaboré et renseigné par les enseignants du premier degré. De même, l’analyse des résultats aux évaluations nationales CE1 et CM2 doit permettre à chaque équipe de construire des parcours individualisés pour les élèves et d’amender les programmations de cycle en conséquence.

> Au collège


Dès cette année, la mise en œuvre du socle commun de connaissances et de compétences tout comme celle de l’enseignement de l’histoire des arts, ont fait l’objet d’un travail académique important d’information et de formation pour que les équipes soient en mesure de préparer les élèves aux nouvelles modalités de validation du DNB à la session 2011. Au-delà de la seule question de l’évaluation, l’approche par compétences engage une modification des pratiques. Le travail amorcé par les équipes dans le cadre du conseil pédagogique, notamment, doit être poursuivi. De nombreux outils ont été produits par les IA-IPR et mis en ligne sur le site académique. Pour compléter l’accompagnement déjà réalisé, un plan de formation prévu sur trois ans sera mis en place dès la rentrée. Le principe retenu est celui d’une formation départementale, organisée sous forme de 4 regroupements, chacun mobilisant les équipes de trois collèges différents. Au total, ce seront donc 12 établissements par département qui bénéficieront de ce stage chaque année.

> Au lycée


L’introduction de l’accompagnement personnalisé en classe de seconde doit être l’occasion d’un travail sur les compétences de base. Comme le précise la circulaire parue au BO spécial n°4 du 1er février 2010, ces compétences de base recouvrent : la compréhension du travail attendu et organisation personnelle pour y répondre, l’expression et la communication écrite et orale, la prise de notes, l’analyse et le traitement d'une question, la capacité à argumenter, la recherche documentaire, la maîtrise et l’utilisation responsable des technologies de l'information et de la communication, etc.

La réussite des élèves se joue avant tout au sein de la classe. C’est la raison pour laquelle il importe, au quotidien, de tenir compte de la diversité des modes d’apprentissage des élèves et de développer une pédagogie différenciée. Le "guide de bonnes pratiques" réalisé par les inspecteurs et diffusé dans les établissements à la rentrée 2008 est à même de fournir des pistes.



2. Mobiliser les dispositifs d’accompagnement pour améliorer l’égalité des chances


Pour les élèves les plus fragiles, la différenciation pédagogique au sein de la classe peut se révéler insuffisante, il importe alors de mobiliser les dispositifs d’accompagnement appropriés.

Que ce soit à l’école primaire ou au collège, les équipes se sont largement emparées des PPRE (programmes personnalisés de réussite éducative), veillant à ce que les élèves les plus en difficulté en bénéficient. Par contre, l’aide personnalisée tout comme les stages de remise à niveau dans le premier degré devront être mobilisés plus amplement. La mise en place de l’aide personnalisée doit s’effectuer dès le début de l’année scolaire en s’appuyant sur les résultats aux évaluations de l’année précédente.

Si l’accompagnement éducatif au collège relève d’une autre logique et s’attache au développement d’activités culturelles et sportives, il convient de ne pas négliger l’impact positif des volets aide aux devoirs et pratique orale d’une langue vivante sur la réussite des élèves, en particulier dans les établissements relevant de l’éducation prioritaire.

La rénovation de la voie professionnelle à la rentrée 2009 a permis l’introduction de l’accompagnement personnalisé en LP. La souplesse d’organisation laissée aux équipes dans la mise en œuvre du dispositif s’est traduite par une installation progressive qu’il convient de conforter. L’identification des besoins particuliers des élèves s’effectue, en particulier, au cours de la phase d’accueil, lors de l’entrée en formation. L’accompagnement personnalisé constitue un moyen privilégié d’amener les élèves à développer des compétences, à prendre confiance en eux et à forger un projet professionnel. Son rôle est donc déterminant dans le cadre des poursuites d’études.

La réforme du lycée qui entre en application dès la rentrée 2010 en classe de seconde offre désormais les modalités d’une personnalisation accrue de la formation au lycée général et technologique. Par le travail sur les compétences mentionné plus haut, le soutien et l’aide méthodologique qu’autorise l’accompagnement personnalisé, il est possible de répondre à la diversité des besoins des élèves. Ce dispositif n’est pas réservé aux seuls élèves en difficulté. Intégré à l’emploi du temps de la classe, des actions coordonnées diverses sont proposées à l’ensemble des élèves par l’équipe pédagogique selon une organisation qu’elle a préalablement réfléchie et soumise au conseil pédagogique. Cette organisation réserve une place identifiée au travail sur l’orientation dont les élèves les plus fragiles ne doivent pas être privés pour avoir été cantonnés à des activités de soutien. Concernant les élèves éprouvant des difficultés plus importantes, la mise en place de stages de remise à niveau représente une solution plus opportune.

Quel que soit le degré d’enseignement concerné, la mise en œuvre des dispositifs d’accompagnement suppose une réflexion des équipes sur la cohérence globale qu’ils entretiennent. De même, une évaluation de leur impact sur la réussite des élèves s’avère indispensable en fin d’année scolaire.



3. Fluidifier les parcours


La maîtrise des fondamentaux tout comme la personnalisation des enseignements doivent contribuer à la réussite des élèves et donc à une réduction des redoublements. Toutes les études réalisées en la matière témoignent de l’inefficacité de ces derniers. Aussi convient-il de poursuivre les efforts développés au cours des dernières années pour que les redoublements soient limités à des situations exceptionnelles pour lesquelles il n’existe pas de solution alternative.

Plus généralement, la fluidité des parcours devrait se trouver renforcée par la mise en œuvre des actions à même de favoriser une orientation choisie.

> Favoriser une orientation choisie


Depuis la rentrée 2009, le Parcours des métiers et des formations (PDMF) est généralisé à l’ensemble des établissements dès la classe de 5ième. Si une grande majorité des équipes a d’ores et déjà réalisé un travail conséquent, la démarche doit s’inscrire dans les pratiques de tous les enseignants. Il importe, en effet, de ne pas créer des "spécialistes" qui dédouaneraient les autres professeurs de toute implication. A cette fin, la formalisation progressive des actions menées ainsi la prise en compte des avancées réalisées concernant le parcours de chaque élève lors des conseils de classe peut constituer un moyen de rendre visible l’importance que l’Institution accorde à ce dispositif.

Le prolongement de cette démarche au lycée est facilité par l’introduction des enseignements d’exploration en classe de seconde qui doivent explicitement contribuer à la présentation des parcours et des métiers généralement liés aux champs disciplinaires qu’ils recouvrent. De même, la dimension orientation de l’accompagnement personnalisé et le tutorat proposé aux élèves volontaires, apparaissent comme des temps privilégiés pour compléter le travail sur l’orientation. Vous pourrez vous appuyer autant que de besoins sur les conseillers d’orientation psychologues et les CIO pour construire l’articulation la plus efficace possible entre ces différents dispositifs.

Par ailleurs, le volet orientation du projet d’établissement peut intégrer des actions à même de favoriser l’ouverture sociale dans le cadre, en particulier, des cordées de la réussite. Ce dispositif qui vise à établir des liens privilégiés entre des établissements du secondaire et du supérieur, s’appuie sur la signature d’une convention. Les projets étoffés doivent être transmis à l’IEN-IO du département ainsi qu’à la chef des services académiques d’information et d’orientation (CSAIO) et à la coordinatrice académique action pédagogique et éducative (CAAPE).

Dans tous les cas, il est indispensable que les élèves conservent une trace du travail engagé notamment grâce au support que constitue le "passeport numérique pour l’orientation".

Outre l’ensemble des informations disponibles sur le site onisep.fr, le groupe académique en charge du dossier a produit de nombreux supports à même d’aider les équipes. Ces éléments figurent sur le site académique.

> Faciliter l’insertion des jeunes


Le lycée des métiers est au cœur des objectifs de fluidité et de personnalisation des parcours pour tous les publics (scolaires, apprentis, adultes). L’académie d’Orléans-Tours très engagée dans la démarche de la labellisation dispose déjà d’un des premiers réseaux de France. Il peut encore être élargi, les candidatures pour la campagne 2011 sont à signaler dès octobre à la délégation académique à la formation professionnelle initiale et continue (Dafpic).

Tous les établissements dispensant des formations technologiques et professionnelles doivent concourir au renforcement de la relation école-entreprise, au développement des partenariats avec le monde économique et les branches professionnelles, à la promotion des coopérations technologiques qui confèrent au lycée un véritable rôle d’acteur du développement économique et social local et favorisent l’insertion professionnelle des élèves.

Gabee, banque de stage de l’académie pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes et permettre une plus grande équité dans l’accès aux stages, a déjà fait l’objet d’une expérimentation étendue d’ailleurs à plusieurs autres académies. La phase de généralisation et le suivi de l’insertion professionnelle constituent désormais un objectif prioritaire pour 2010-2011.

Du CAP au BTS, 56 formations sont proposées par la voie de l’apprentissage au sein des lycées publics dans les 26 Ufa (unités de formation par apprentissage) gérées par le CFA de l’académie d’Orléans-Tours. Le projet de formation par alternance répond au double objectif d’obtention d’un diplôme et d’insertion professionnelle réussie. Donner le choix du statut scolaire ou du statut d’apprenti est un moyen de diversifier les parcours de réussite et une possibilité, grâce à la mixité des publics, de passerelle entre les deux statuts.



4. Vie de l’élève

 

> Conforter l’activité des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC)


Les conditions dans lesquelles se déroule la scolarité ne sont pas sans incidence sur la réussite des élèves. Pour contribuer à un climat scolaire favorable, on notera le rôle primordial du CESC et de l’implication large des enseignants dans son fonctionnement. Une enquête menée par la Depp, à paraître en juillet, atteste que celui-ci n’est actif, au niveau national, que dans un établissement sur deux. Afin d’appréhender la situation de l’académie, le questionnaire sera repris et passé auprès des établissements en cours d’année.

Pour faciliter la mise en place d’actions dans le cadre des CESC, un annuaire de prévention, élaboré par les services de vie scolaire et de santé est en ligne sur le site académique.

Si nécessaire, une cellule écoute violence (0800.320.279) peut être contactée par les personnels, les élèves et les parents.

> Prévenir l’absentéisme et lutter contre le décrochage


La prévention de l’absentéisme reste une priorité première tant au niveau national qu’académique. Il apparaît, en particulier, essentiel d’effectuer un repérage attentif de l’absentéisme "perlé", de façon à éviter qu’il ne s’amplifie et ne conduise finalement au décrochage. Un outil de mesure a été construit cette année et testé dans quelques établissements de l’académie. Cette expérimentation sera étendue à de nouveaux établissements à partir de la rentrée. De surcroît, pour favoriser une homogénéisation des pratiques d’un établissement à l’autre en matière de repérage et de prévention, vous trouverez en annexe un livret d’accompagnement réalisé par le groupe académique de prévention et de lutte contre le décrochage.

Enfin, la prévention de l’absentéisme repose sur une implication accrue des familles. L’expérimentation "la mallette des parents" développée par l’académie de Créteil et évaluée par L’école d’économie de Paris sera mise en œuvre dans 58 collèges de l’académie.

Il importe d’effectuer un signalement en temps réel des décrochages de façon à ce que des solutions soient immédiatement recherchées. De même, l’identification des élèves sans solution à la rentrée facilite l’opération "Assure ta rentrée" dont l’efficacité est reconnue au niveau national. Le prolongement de ce dispositif dans le cadre de l’opération "Assure ton année" est expérimenté, en partenariat avec le Cereq et la région dans deux départements : le Cher et l’Indre-et-Loire.

> Encourager et valoriser l’engagement des élèves


Le décret du 27 janvier 2010 redéfinit les modalités d’élection des délégués au conseil de la vie lycéenne. Un clip vidéo "S’engager dans la vie lycéenne" a été réalisé par le CAVL d’Orléans-Tours en mai 2010. Outil de communication à vocation nationale, il est visible sur le site vie-lycenne.education.fr et mérite d’être largement diffusé pour encourager la prise de responsabilités des lycéens. Par ailleurs, la maison des lycéens voit son champ d’action étendu par la circulaire parue au BO spécial n°4 du 1 février 2010. On veillera donc à ce que ces nouvelles possibilités trouvent une réalité. Dans les lycées retenus pour l’expérimentation nationale, les initiatives et engagements des élèves seront mentionnés dans le livret personnel de compétences. Pour autant, rien n’interdit aux autres établissements d’expérimenter un outil similaire, à même de valoriser l’implication des élèves.

> Favoriser la scolarisation des élèves handicapés


Dans le cadre de l’application de la loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, l’académie a veillé à favoriser la scolarisation des élèves handicapés. Ce sont désormais 7.034 élèves qui en bénéficient, l’académie disposant de 161 classes pour l’inclusion scolaire (Clis) et de 73 unités pédagogiques d’intégration (UPI). A la rentrée 2010, 11 UPI supplémentaires seront ouvertes en collège et 1 en LP.

La plate-forme téléphonique "Aide handicap école" 0810.55.55.00 permet répondre aux questions posées par les parents d’élèves handicapés.

> Sécuriser les établissements


Conformément à la circulaire du 23 septembre 2009, l’académie s’est dotée d’une équipe mobile de sécurité (EMS). Composée de vingt personnes au total, elle est pilotée par deux conseillers sécurité académiques : Daniel Fromentaud, et le colonel Marcel Monfort. Répartie en groupes de 2 à 6 personnes, implantés dans les départements, l’EMS intervient dans les établissements selon une programmation définie par l’IA-DSDEN, les chefs d’établissement concernés et les conseillers sécurité.

Le rôle de l’EMS est de prévenir les actes de violence graves, intrusions, incidents à l’interne et aux abords des établissements. A côté des interventions dans des situations d’urgence, elle a un rôle de prévention, et notamment d’aide à la réalisation des diagnostics sécurité, ce qui a constitué l’essentiel de sa tâche dans l’académie cette année.



5. Le pilotage pédagogique

 

> Intégrer les points nouveaux de la réforme du lycée au projet d’établissement


L’autonomie des établissements constitue un axe premier de la réforme du lycée. Elle se traduit notamment, par la grande liberté laissée pour la constitution de groupes à effectifs réduits grâce à l’octroi d’un volume horaire globalisé conséquent (10h30 en classe de seconde). En contre partie de cette plus grande liberté d’initiative, il importe que le projet d’établissement rende compte de la politique retenue et des choix opérés. Le projet d’établissement comme outil de pilotage doit, en particulier, intégrer les nouvelles dispositions prévues par la réforme. Des amendements sont donc, sans doute, à envisager concernant :

* le volet orientation,
* la désignation du référent culturel,
* les partenariats avec les établissements étrangers,
* la politique des langues (mise en place des groupes de compétences).

Ces dispositions ne doivent pas en principe, entrer en contradiction avec les axes retenus dans le contrat d’objectifs puisque toutes visent aussi bien à accroître la réussite des élèves, qu’à permettre la fluidité des parcours ainsi qu’à améliorer la vie des élèves. Néanmoins, pour les établissements qui renouvelleront leur contrat cette année, il conviendra, de tenir compte de ces nouveaux dispositifs.

> Faire vivre la contractualisation dans le 1er degré


Au cours de l’année scolaire 2009-2010 des tableaux de bord communs aux différents départements ont été élaborés pour le premier degré dans le cadre du comité opérationnel de programme 140.

Ce travail a constitué un point d’appui à la contractualisation des circonscriptions entreprise et généralisée au cours de cette année scolaire. La démarche de contractualisation est l’occasion d’engager tous les acteurs et de mettre du lien entre le projet d’école, le contrat d’objectifs de chaque circonscription et le projet académique.

> Se doter de nouveaux outils pour favoriser la réussite des élèves


Le déploiement de l’espace numérique de travail académique (ENT), débuté à la rentrée 2009, tout comme la mise en œuvre du plan "Ecole numérique rurale" vont se poursuivre en 2010-2011 de façon à permettre, en particulier, la généralisation des cahiers de textes numériques. L’usage de ce support doit faciliter l’individualisation des activités demandées aux élèves, mais également contribuer à une liaison renforcée entre le cours et les dispositifs d’accompagnement. Le recours au numérique doit, par ailleurs, être largement mobilisé dans le cadre des apprentissages des langues vivantes (diffusion par baladeur, e-Twinning...).

Si l’usage des Tice facilite, à l’évidence, l’apprentissage des langues vivantes, l’organisation des enseignements en groupes de compétences, dans la logique du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), apparaît comme une autre voie à développer.

> Encourager les expérimentations


Depuis plusieurs années, la mission académique aux innovations et expérimentations (Maipe) accompagne les projets innovants et expérimentations des établissements qu’il s’agisse de réponses à des appels à projets nationaux ou à des initiatives locales. Cet engagement académique est réaffirmé sachant qu’une priorité est accordée aux projets qui induisent de réelles modifications des pratiques et/ou de l’organisation du temps scolaire.

Plusieurs établissements de l’académie participeront dès la rentrée à l’expérimentation nationale : "cours le matin, sport l’après midi". L’opération est suivie par un groupe académique piloté par Bruno Méry, IA-IPR EPS, référent auprès de la DGesco.

De façon plus générale, la question des rythmes scolaires pourra être abordée par l’ensemble des personnels et des partenaires dans le cadre des débats académiques qui seront organisés entre le 15 septembre et le 15 décembre, conformément au calendrier prévu par la DGesco.

Je vous remercie de veiller à ce que les éléments présentés dans cette circulaire académique trouvent leur traduction dans les faits, et sais pouvoir compter sur votre engagement ainsi que celui de vos équipes.

Paul Canioni,
recteur de l'académie d'Orléans-Tours

Mise à jour le 10-09-2010