L’objectif de cette réunion était d’avoir des informations quant aux critères qui ont abouti à décision de la fermeture bloquée pour PEV, d’avoir une vision de la situation par rapports aux autres écoles maternelles du département, de rappeler les éléments concernant PEV, d’affirmer notre motivation et notre détermination pour faire revenir sur une telle décision
En préambule, M.ANTON nous rappelé les informations concernant :
- les jalons de décisions : février et la rentrée. Entre ces 2 jalons aucune décision ne sera prise
- la décision et l’engagement qu’a pris l’inspecteur : à 125 enfants le jour de la rentrée 2007, la cinquième classe sera maintenue, en attendant l’hypothèse est la fermeture.
- Les effectifs d’enseignants supplémentaires pour le département : 14
- L’imprécision des évaluations des effectifs en maternelle (notamment du fait de la projection sur les PS)
De la discussion qui a suivi :
- Sur la gestion des ressources
M.ANTON a assumé, voire revendiqué, sa position de gestionnaire : son rôle étant de gérer au mieux les ressources qui lui sont attribuées pour le département.
Nous avons fait remarquer à plusieurs reprises que nous étions choqués d’un tel discours, et que les termes de qualité de l’enseignement, conditions pour l’enfant n’étaient jamais évoqués.
- Sur la vision à très court terme d’une telle gestion
Nous avons dit être étonnés d’une gestion à court terme voire instantanée des ressources. Dans le cas de PEV, nous avons rappelé l’arrivée du Pole santé avec une source de près de 1000 emplois qui génèrera probablement dans le courant de l’année 2007-2008 et donc à la rentrée 2008, une augmentation d’effectif.
Dans ce cas, la fermeture d’une classe une année, et sa réouverture l’année suivante, ne nous paraît pas optimisée, ne serait ce que du point de vue de l’organisation de l’équipe enseignante, et de la mise en œuvre de son projet d’école (qui lui est sur 3 ans)
M.ANTON a reconnu que le mode de gestion était effectivement à échéance d’une année et non sur plusieurs années.
- Sur l’information faite aux parents :
Un document rédigé par l’académie est remis à tous les maires des communes concernant la situation de chaque école ainsi que l’historique.
M.ANTON n’a pas voulu nous remettre ce document et nous a redirigé vers le maire pour l’obtenir.
Par ailleurs, il n’a pas fourni d’informations concernant les autres écoles. Nous n’avons notamment pas pu savoir si beaucoup d’écoles frolaient la limite comme PEV.
- Sur les effectifs généraux
Dans le document évoqué ci-dessus, les effectifs de PEV sont de 120, contrairement au courrier de Mme Fleurette à l’inspection du 7/02/2007, évaluant à 125 l’effectif (courrier que nous avons cité en séance et dont M.ANTON n’a pas tenu compte au cours de la discussion, voire qu’il remis en cause)
Au passage, M.ANTON trouve étonnant que tous les ans, les directeurs revoient à la hausse leurs évaluations dès la parution de ce document.
Ce n’est pas de la responsabilité de l’académie.
- Sur l’accueil d’enfants handicapés
Nous avons évoqué le cas des 2 enfants handicapés actuellement présents en MS, rappelant qu’il ne peut pas ne pas être tenu compte de l’activité supplémentaire qui incombe à l’enseignant (malgré l’EVS – Emploi de Vie Scolaire).
M.ANTON rappelle que ces enfants sont comptés au même titre que les autres enfants et que le mode de calcul des effectifs maximum ou minimum ne changent pas même lorsque des enfants en difficulté sont présents.
- Sur comptage à la rentrée
Nous avons demandé quelles étaient les modalités de comptage des enfants à la rentrée et comment pouvaient être pris en compte les enfants ponctuellement absents.
Seule a retenu l’attention de M.ANTON, la possibilité d’absence pour raison de maladie qui serait bien sûr prise en compte sur justification par un certificat médical.
Sur le fait que des parents, soit par imposition de leur entreprise (qui affecte prioritairement les congés en été aux parents d’enfants de plus de 6 ans), soit par choix personnel, prennent leurs congés d’été en septembre, M.ANTON a semblé douter de la réalité du bien fondé de ce cas.
Nous avons demandé s’il était possible en tant que parents d’assister à ce comptage.
M.ANTON a pris cette demande comme une marque de suspicion.
- Sur la motivation et la détermination des parents
M.ANTON nous a affirmé que l’action dans la rue, bien qu’à la mode en ce moment, ne changerait rien à la décision prise et que par ailleurs il déplorait les actions du type « occupation d’école ».
Nous avons rappelé que notre détermination pouvait prendre d’autres formes, mais que celles ci n’étaient pas exclues.
DIVERS : autres informations
L’indre-et-Loire est plutôt mal appréhendée car considéré comme département globalement urbain (50% de la population autour de Tours) alors la plus grande partie est rurale et donc bénéficiant d’un nombre d’enseignants par enfant plus fort.
Le taux de présence est évalué à 80% en maternelle (sans compter les samedi)
Nous avons remis à M.ANTON la pétition de 121 signatures réalisée avant les vacances de février
Conclusion personnelle
M.ANTON, d’emblée sur la défensive, n’a fait que défendre sa position (de gestionnaire !!!) rendant difficile la discussion et impossible le niveau d’information attendu. Il n’en a pas démordu, en s’appuyant sur les chiffres annoncés et sur l’argument d’égalité de traitement pour toutes les écoles (nous mettant au défi de trouver une quelconque particularité de traitement)