 Le 1er Conseil de la Jeunesse a eu lieu le 26 novembre 2008. Un compte rendu officiel sera rédigé par les services municipaux. Il sera diffusé aux Chambraisiens après proposition de relecture aux associations de parents d’élèves. En attendant, voici un compte rendu rédigé par l'APIC.
Ordre du jour Tour de table et présentation des membres du Conseil | Maire adjointe chargée des affaires scolaires | | Conseillère municipale déléguée à la Jeunesse | | Conseillère municipale déléguée à la restauration scolaire | | Conseiller municipal chargé de coordonner les différents Conseils thématiques de la ville | | Responsable du pôle Jeunesse, chargé du compte rendu du Conseil. | | Parent ayant au moins un enfant scolarisé à l’école J. Moulin | | Représentante de la FCPE (suppléante) | | Représentant sa femme, parent ayant un enfant scolarisé à l’école C. Chappe | | Représentant l’APIC (titulaire)
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Premier point de l’ordre du jour : l’organisation du Conseil [retour en haut de la page]Anne Taillandier-Schmitt ouvre le Conseil en présentant sa « philosophie ». Elle indique un certain nombre de principes qui guideront le fonctionnement du Conseil (en faisant d’ailleurs référence au courrier de l’APIC qui avait pointé quelques aspects). - Rappel concernant la composition du Conseil.
Anne Taillandier-Schmitt précise qu’il n’y a eu que 5 parents candidats. Compte tenu de cette faible participation, il n’y a pas eu de tirage au sort.
- Il est envisagé 3 conseils par an.
Le Conseil de la jeunesse est selon Anne Taillandier-Schmitt à la fois un Conseil thématique (comme ceux pour l’Environnement, la Culture) et un Conseil d’usagers (comme ceux pour la Musique, les Crèches). Il doit être un lieu de discussion, d’orientation et de décision. Il doit permettre de faire un « travail constructif pour mettre en place une politique de la jeunesse pour les jeunes chambraisiens ».
- Au sein de ce Conseil, Anne Taillandier-Schmitt s’interroge sur la représentation idéale des enfants et plus particulièrement des adolescents. Elle pense qu’il faudrait recueillir la parole de jeunes, mais préfère réfléchir d’abord, notamment au sein du Conseil, à la formule idéale (intégration de jeunes dans le Conseil – mais oseront-ils s’exprimer ? ; Conseil des jeunes parallèlement au Conseil de la jeunesse ; ou autre formule pour recueillir des avis…).
- Agnès Monmarché indique que la Mairie vient de restructurer ses services de la jeunesse et qu’elle est en train de recruter un nouveau directeur du centre de loisirs, ayant une expérience des adolescents. Son embauche pourrait ne pas avoir lieu avant avril ; il faudra donc retarder certaines discussions spécifiques à l’animation et aux adolescents.
- Sur la communication entre la municipalité et les membres du Conseil, Patrick Frère considère que l’ordre du jour a été transmis trop tardivement pour cette première réunion. Pour les prochaines séances, il enverra plus tôt le document (convocation écrite, mais transmission d’éventuels documents par email dans un souci de développement durable). L’ordre du jour d’un Conseil aura en outre été défini pour partie au cours du Conseil précédent.
- Agnès Monmarché signale que le Conseil sera le moyen de donner des informations qui concernent tous les parents, de toutes les écoles, plutôt que d’avoir à les répéter plusieurs fois à l’occasion des Conseils d’école.
L’APIC fait remarquer que 3 séances (de 2 heures ?) par an, cela paraît faiblement ambitieux compte tenu de l’ensemble des sujets relatifs à la jeunesse : 4 séances seraient un minimum ? L’APIC demande si la présence de représentants de l’Education Nationale a été envisagée et que sera concrètement la communication à destination des parents chambraisiens. Anne Taillandier-Schmitt n’est pas contre l’idée d’une fréquence plus élevée de tenue des conseils. Il n’a jamais été prévu d’associer les personnels enseignants : le conseil étant d’abord un lieu de rencontre et de discussion avec les Chambraisiens. Cependant, si nécessaire, des « professionnels » pourront être sollicités pour apporter des informations aux membres du Conseil (Anne Taillandier-Schmitt cite l’éventualité d’un expert à auditionner pour envisager des actions de prévention contre les addictions, en faisant référence à l’une des suggestions du courrier de l’APIC). Agnès Monmarché indique que la mairie a pris l’engagement de faire un compte rendu du Conseil à tous les parents ayant des enfants en primaire ou en maternelle à Chambray. L’APIC demande ce qu’on peut faire pour communiquer avec les familles ayant des collégiens. Agnès Monmarché dit que c’est problématique car il n’y a pas de collège à Chambray. L’APIC demande s’il y aura un travail entre deux séances entre certains membres du Conseil, par exemple « en commission ». Pas de réponse de la municipalité Laurent Nowik demande si le suppléant de l’APIC peut assister en simple auditeur au Conseil, afin d’assurer la continuité des échanges en cas d’absence du titulaire (d’autant que l’APIC souhaite intervertir la prise de parole du titulaire et de la suppléante à chaque séance). Anne Taillandier-Schmitt ne voit pas d’inconvénient à cette formule (qui conviendra aussi à la FCPE). Deuxième point de l’ordre du jour : la restauration scolaire (présentée par Véronique Duguet) [retour en haut de la page]Il y a 4 restaurations scolaires indépendantes à Chambray (fonctionnement en régie, plats frais préparés le matin) et une restauration sous-traitée actuellement à Sodexho au centre de loisirs (l’entreprise Sodexho serait maintenue jusqu’à l’été 2009). La Mairie a pris l’engagement d’intégrer 15 à 20 % de produits bio dans les préparations des plats. La Mairie est en train de recruter un bureau privé qui assurera pour elle le conseil et l’assistance technique pour tous les aspects (beaucoup de règlementation) relatifs à la restauration scolaire : depuis la constitution des menus, en passant par le contrôle vétérinaire de la qualité des repas, jusqu’à l’aide à la maîtrise d’ouvrage pour la rénovation de la restauration de C. Chappe. L’APIC demande ce que devient la commission des menus. Elle sera désormais organisée par ce bureau, mais Véronique Duguet indique que la formule précédente à laquelle étaient conviés les parents (2 à 3 parents au maximum y participaient) était sans doute trop technique pour des parents, et si discussion il doit y avoir sur les aliments proposés aux enfants, elle devrait plutôt avoir lieu à l’occasion de ce Conseil de la jeunesse. Véronique Duguet demande si les membres du Conseil seraient intéressés par des visites des restaurations scolaires et rappelle qu’il est possible de venir y déjeuner en prenant d’abord RV auprès de Florence Cardozzo. Laurent Nowik pour le compte de l’APIC indique que cette information peut être retransmise aux parents d’élèves. Une discussion intéressante s’engage sur les conditions d’accueil des enfants lors de la pause méridienne et sur le rôle des animateurs. L’APIC signale en effet que le moment du repas est réputé bruyant et demande quel rôle autre que celui de la surveillance a le personnel animateur ? Encourage-t-il par exemple les enfants à goûter des produits jugés négativement par les enfants ? Comment gère-t-on les plats peu consommés ? Patrick Frère signale que dans une cantine, il est normal qu’il y ait du bruit et que l’on ne peut pas demander à des enfants qui sont déjà 6 heures durant très attentifs, à se tenir de la même manière à table. Mais il est vrai que les seuils de tolérance du personnel de surveillance sont variables selon les individus. Anne Taillandier-Schmitt concède que les « animateurs » tournent beaucoup, ce sont souvent des étudiants, et il faudra préciser le rôle demandé à ces jeunes salariés. Ces règles doivent d’ailleurs être les mêmes au centre de loisirs. Anne Taillandier-Schmitt indique que les animateurs ne sont ni des copains, ni des grands frères. François Fouillaron propose la création du Charte de l’animateur à Chambray. Il insiste sur le caractère agréable que devrait représenter le repas : un moment pour apprécier des produits alimentaires et pour être ensemble. C’est un projet éducatif que de faire en sorte que l’attitude des enfants permette d’atteindre ces objectifs. Sinon, c’est la porte ouverte à la « mal bouffe ». Donc importance du rôle des animateurs qui n’ont pas nécessairement cette représentation « socialisante » du repas. Anne Taillandier-Schmitt fait remarquer que dans la formation BAFA, le repas est traité et il est considéré comme un moment éducatif important. Agnès Monmarché considère que l’élaboration d’une charte est une bonne idée, mais c’est un gros travail (entamé pour partie) qu’il faut réaliser avec les animateurs eux-mêmes pour qu’ils s’approprient les « valeurs » du document. Elle signale qu’une réflexion générale sera engagée en 2009 avec le nouveau directeur du centre de loisirs sur le rôle des animateurs et qu’un animateur-référent sera nommé dans chaque école (il aura aussi un remplaçant en cas d’absence). Il aura aussi pour rôle de préciser les « Projets d’accueil individualisé ». L’APIC fait remarquer que ces PAI sont bien définis dans le cadre scolaire, mais que les protocoles seraient à préciser lors des activités périscolaires. Agnès Monmarché indique que les animateurs référents s’y emploieront aussi. Betty Lefort a un enfant qui mange occasionnellement à la restauration scolaire. Elle se demande si les enfants sont assez autonomes au moment des repas. Laurent Nowik signale de son côté que les « chefs de table » (enfants) ont parfois tendance à édicter ce qui doit être mangé ou pas mangé (et dans quelle quantité) aux autres enfants de la table, et que ce serait plutôt le rôle des animateurs de le faire. Patrick Frère est conscient de ces situations et considère qu’il faut éviter ces abus. Toutefois, il y a des enfants qui ne veulent pas goûter certains aliments et les animateurs ne peuvent pas totalement se substituer au type d’éducation alimentaire que proposent les parents. Véronique Duguet indique qu’elle a le retour du personnel de cuisine sur les restes en fin de repas. Parfois, le personnel est déçu de voir revenir des plats qui n’ont pas eu beaucoup de succès. L’APIC demande si les ATSEM pourraient intervenir dans les restaurations scolaires, en contrepartie des heures non effectuées depuis la suppression de l’école le samedi matin. Agnès Monmarché indique que le Maire de Chambray a préféré qu’elles soient affectées au centre de loisirs pour les petites vacances afin d’accueillir les petits. Cela présente l’avantage d’une continuité entre l’école et le centre de loisirs et c’est un personnel de qualité, dont personne n’a à se plaindre. La FCPE insiste pour que de ce fait le centre de loisirs soit ouvert au moins une semaine durant les vacances de Noël. La Mairie n’a pas fait ce choix pour cette année. Il y a consensus pour que le rôle des animateurs durant la pause méridienne (et durant les activités périscolaires) soit reprécisé. Troisième point de l’ordre du jour : la sécurité aux abords des écoles [retour en haut de la page]Agnès Monmarché indique que la mairie envisage reprendre l’expérimentation du bus à pied encouragée par l’ADEME, déjà entreprise il y a deux ans, le samedi matin notamment, à J. Moulin et C. Chappe. Elle pense qu’il serait difficile d’envisager la mise en place de la formule tous les jours de la semaine, car les parents ne sont pas assez disponibles. Agnès Monmarché demande aux membres du Conseil leur avis sur ce projet. On discute des raisons du faible engouement pour la formule. L’APIC pense que l’opération il y a deux ans a mobilisé beaucoup d’énergie pour un résultat plutôt décevant. Tout en étant en faveur de toutes les mesures visant à réduire le déplacement des voitures, l’APIC pense que quitte à mobiliser des ressources, autant le faire pour réfléchir dans un premier temps à l’amélioration des déplacements des enfants (et des parents) par des circulations douces, en sécurisant les trajets à pied et à vélo : la commune de Chambray s’est engagée dans la création de pistes cyclables, mais des critiques ont été faites sur les dangers de leur utilisation à certains endroits. Les critiques formulées méritent l’ouverture d’une réflexion non partisane sur ce sujet afin d’améliorer si nécessaire le plan de circulation et aussi de le compléter. Avant de reproposer le bus à pied, ne faudrait-il pas mieux sécuriser certaines traversées ? Agnès Monmarché indique qu’une réflexion sur la sécurisation aux abords de toutes les écoles va être entreprise, en s’inspirant du travail réalisé l’an passé à C. Chappe. Elle en a fait la demande dans les écoles à l’occasion des premiers Conseils d’école. A C. Chappe la pause des barrières rue de la Haute Chevalerie a pris du retard, car de mauvaises barrières ont été commandées dans un premier temps. L’APIC rappelle la démarche réalisée l’an passé et fait remarquer qu’elle avait bien fonctionné car on avait dès le départ impliqué les parents à l’aide d’un questionnaire, leur demandant de tracer le parcours effectué à pied et de repérer les points noirs en termes de sécurité. Sans ce travail participatif, la qualité du travail aurait été moindre. Betty Lefort, riveraine de la N153 signale la difficulté à traverser cette nationale. Il est hors de question pour elle d’envisager que ses enfants aillent à pied à l’école. Elle réclame des passages protégés. François Fouillaron considère qu’il faudra effectivement requalifier à terme la N153 en boulevard urbain. Ceci devra être repensé avec la mise en place du tramway (et la circulation des bus en voie réservée ?). La traversée de la N10 est également dangereuse pour des enfants qui veulent se rendre seuls au gymnase de la Fontaine Blanche (ou dans l’autre sens à la médiathèque), malgré les pistes cyclables. A cet endroit, c’est presque l’autoroute dit François Fouillaron. Il faudrait réfléchir à un franchissement sécurisé de la Nationale. L’APIC demande ce que le Conseil de la jeunesse pourra faire concrètement. Que se passera-t-il d’ici le prochain Conseil pour éviter que ces propos restent des discussions générales ? Anne Taillandier-Schmitt indique qu’elle va rencontrer Monsieur Josselon, maire adjoint en charge de la voirie, pour proposer une méthode de travail pour le prochain Conseil. L’APIC signale qu’elle avait envisagé une action de promotion du port du casque de vélo auprès des jeunes Chambraisiens (collégiens notamment), manière d’encourager aussi la pratique de la bicyclette. L’APIC avait songé par exemple à la confection d’un autocollant fluorescent à coller à l’arrière du vélo ou sur le casque avec un slogan du type « A Chambray, je fais du vélo et je mets mon casque ». Laurent Nowik demande si la mairie serait intéressée par une action préventive de ce type ? L’idée semble être appréciée par les représentants de la municipalité, en particulier par François Fouillaron qui souhaite y réfléchir. Mercredi 4 février à 20H Mercredi 6 mai à 20H Un autre Conseil aurait vraisemblablement lieu en septembre ou octobre. On s’oriente donc vers 4 conseils par an. Un début d’ordre du jour est proposé par Anne Taillandier-Schmitt et Agnès Monmarché : - Début de réflexion sur les activités périscolaires (si le directeur du centre de loisirs est recruté pour le 4 février – ce qui est peu probable)
- Point sur la facturation (Agnès Monmarché faisant remarquer qu’il s’agit d’une demande de l’APIC, relayée en séance par la FCPE)
- Sécurité des déplacements
- Quelle implication des jeunes dans le Conseil de la Jeunesse
Anne Taillandier-Schmitt encourage les membres du Conseil à suggérer d’ici le 4 février d’autres points à l’ordre du jour. L’APIC demande l’inscription d’une réflexion sur les activités pour les adolescents car la ville de Chambray paraît très démunie en la matière. Agnès Monmarché trouve excessif ce jugement. Il y a des activités pour les jeunes à Chambray. L’APIC fait remarquer que certaines activités ne sont pas ouvertes aux plus de 12 ans, comme par exemple l’Ecole municipale des Sports – qui a pourtant du succès – ou bien sont désertées par eux, comme le centre de loisirs. Certaines activités pourraient être pensées pour les adolescents, par exemple en prenant appui sur les associations locales. Agnès Monmarché signale qu’il y a quelques adolescents qui vont au centre de loisirs. Il y en avait même une de 16 ans l’année passée. Anne Taillandier-Schmitt signale que la situation va s’améliorer car l’Ecole des sports va justement ouvrir aux plus de 12 ans, mais traiter d’une politique de l’animation en direction des adolescents est un sujet complexe et il faut entrer sereinement dans ce sujet. Il faut prioritairement réfléchir au temps des vacances, en utilisant toutes les ressources de la commune, et en travaillant en réseau, également avec les autres communes de l’agglomération. François Fouillaron indique qu’il faut effectivement se poser les bonnes questions, et qu’on va travailler dans ce sens. Laurent Nowik signale que c’est une raison de plus pour associer des jeunes aux discussions de ce Conseil. François Fouillaron signale au passage qu’il n’y a pas de jeunes pour le moment dans les conseils thématiques, alors que deux places sont réservées pour les 16-18 ans. Laurent Nowik demande s’il est possible d’établir la liste des activités proposées en direction des jeunes avant le prochain Conseil, pour que l’on puisse partir de l’existant et voir s’il ne faut pas commencer par déjà mieux communiquer sur ce qu’il se fait. Agnès Monmarché dit qu’un bilan des activités a été fait dernièrement et que ce document sera transmis aux membres du conseil par courriel. François Fouillaron indique que dans le cadre du Conseil de la Culture, le Maire et le conseiller municipal en charge de la Culture (Monsieur Monmarché) aimeraient créer un salon du jeune créateur Fin de la réunion à 21H30 Pour l’APIC Laurent Nowik |